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François Xavier Bellamy: » Le principe de l’équlibre des pouvoirs est rompu »:
https://www.valeursactuelles.com/politique/le-scandale-soros-le-principe-de-lequilibre-des-pouvoirs-est-rompu-francois-xavier-bellamy-denonce-lemprise-de-la-cedh-sur-les-choix-des-etats-116285
Dans son dernier numéro, Valeurs actuelles révèle l’ampleur de l’influence de Georges Soros, le milliardaire Hongrois à la tête du réseau d’ONG Open Society Foundations, sur la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). François-Xavier Bellamy, philosophe et député européen, dénonce les prérogatives de plus en plus importantes que s’octroie la CEDH.
Le travail d’enquête approfondi mené par est l’occasion de mettre en lumière le fonctionnement actuel de la CEDH, et les questions essentielles qu’il soulève. Je n’en évoquerai que deux, qui me semblent majeures.
La première question est celle de la transparence des jugements rendus par cette institution, comme de toute la décision européenne d’une manière plus générale. Je le vois en effet au Parlement, où les montants engagés dans des actions de “lobbying” sont très importants, tout comme à la Commission européenne. Au motif que les représentants d’intérêt sont inscrits sur un registre, ils peuvent être présents à bien des étapes du processus législatif ; et parmi ces représentants d’intérêt, un très grand nombre est salarié par différentes ONG qui défendent leur vision politique.
Je trouve préoccupant que des lobbyistes […] nous écrivent directement des amendements prêts à être déposés, ou des interventions à prononcer en séance…
Or il est bien sûr nécessaire que des parlementaires ou des commissaires échangent avec ceux qui peuvent apporter une expertise pour que la réglementation soit la mieux ajustée- les entreprises, les acteurs de terrain, les associations… Mais les rôles ne doivent jamais se confondre : et je trouve préoccupant que des lobbyistes, quels qu’ils soient, nous écrivent directement des amendements prêts à être déposés, ou des interventions à prononcer en séance… Ce mélange des genres, qui se lit aussi dans le rapport de Gregor Puppinck, est évidemment contraire à la nécessaire indépendance des pouvoirs publics – législatif, exécutif comme judiciaire – à l’égard des acteurs privés. Une part de la défiance envers l’Union européenne vient précisément de ce que les citoyens n’ont pas une entière confiance en cette indépendance qui devrait être rigoureusement établie – et la porosité qui semble s’être installée à la CEDH entre magistrats et ONG est un symptôme de cette défaillance.
Si le pouvoir judiciaire ne respecte pas la légitimité de la décision politique, il ne fera qu’alimenter le désespoir démocratique de nos sociétés.
La seconde question que pose ce rapport est plus fondamentale encore, et touche à la philosophie même de nos institutions : le principe de l’équilibre des pouvoirs semble aujourd’hui largement rompu, par la supériorité objective dont dispose aujourd’hui le pouvoir judiciaire à l’égard de l’exécutif et du législatif. Et c’est à la CEDH que ce déséquilibre se manifeste le plus clairement… Comme le montre Gregor Puppinck, une vision très extensive de la Convention européenne des droits de l’homme conduit aujourd’hui les magistrats de cette institution à juger le droit et les décisions des États sur des sujets aussi différents que leur politique étrangère, migratoire, éducative, familiale, sociétale, etc… Des gouvernants légitimes, des parlements démocratiquement élus peuvent voir leurs décisions empêchées, voire sanctionnées, au nom de l’interprétation que des juges donnent d’un texte fondateur très général, et dont les principes pourraient être employés pour justifier des décisions très variées. Le principe d’égalité devant la loi peut servir à justifier l’extension de la PMA à toutes les femmes – mais aussi à la refuser au nom du fait que tout enfant a droit à un père. Le respect de la dignité humaine peut impliquer pour certains d’accueillir tous les migrants ; pour d’autres, dont je suis, il impose au contraire de maîtriser nos frontières pour mettre fin au sinistre business des passeurs. Seul un choix démocratique, au terme d’un débat politique, peut décider de tels choix ; et retirer aux citoyens leur faculté de décider au nom de l’idée que l’on se fait de leurs droits est d’une ironie dangereuse. La revitalisation de la politique suppose de rendre aux électeurs la liberté de décider de leur avenir ; si le pouvoir judiciaire ne respecte pas la légitimité de la décision politique, il ne fera qu’alimenter le désespoir démocratique de nos sociétés.
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“George Soros est beaucoup plus puissant qu’Emmanuel Macron” Philippe de Villiers.
Valeurs actuelles
Le fondateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers, réagit à la publication cette semaine par Valeurs actuelles d’une enquête révélant la mainmise du réseau d’ONG de Georges Soros sur la Cour européenne des droits de l’homme.
Lui-même auteur d’un chapitre sur le fondateur de l’Open Society Foundations dans son dernier livre-enquête sur les pères fondateurs de l’Union européenne, il salue le courage du lanceur d’alerte Grégor Puppinck et dénonce le pouvoir de l’OSF, aujourd’hui « plus puissante qu’un pays comme la France ».
« Cette enquête de Valeurs actuelles est tout à fait remarquable. Le rapport qui la soutient et qui en est la trame, réalisé par Grégor Puppinck, est d’un courage inouï. En effet, ce rapport s’attaque à une forteresse que personne en Europe ni dans le monde n’ose attaquer ou même approcher d’un seul battement de l’aile ». Philippe de Villiers sait de quoi il parle. En mars dernier, quelques jours avant la parution de son dernier livre, J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu, le fondateur du Puy du Fou, attablé à l’étage de la Rotonde, à Paris, déployait pour nous l’argumentaire de son enquête-choc sur les pères fondateurs de l’Union européenne. Le personnage principal de ce récit, Jean Monnet, possède un alter ego contemporain : George Soros. Nous lui demandons : « En parlant de mondialisme, vous écrivez : “Quand Soros sollicite Emmanuel Macron, il obtient la réponse avant d’avoir posé la question”. Emmanuel Macron serait selon vous soumis au milliardaire ? » La réponse fuse : « Il y a un exemple précis. Soros a demandé le scalp de l’ambassadeur de France. Il l’a obtenu dans l’instant. » Quelques instants plus tard, développant les raisons pour lesquelles le milliardaire américain serait selon lui dangereux, l’ancien député européen avance : « Il a complètement infiltré le Parlement européen. »
« Son surnom à Bruxelles : le “puppet master”, en français le “maître des marionettes” »
Un peu moins d’un an plus tard, Valeurs actuelles publie une enquête qui appuie les propos qui lui avaient valu à l’époque l’étiquette “complotiste” – sans que ceux qui lancent l’anathème ne se donnent d’ailleurs la peine de l’appuyer par un argumentaire. Villiers ne s’étonne pas de nos informations, qui démontrent comment George Soros infiltré la CEDH par l’intermédiaire de son réseau d’ONG, l’Open Society Foundations : « L’homme qui manipule la Cour européenne des droits de l’homme, George Soros, ne s’arrête pas là. Il a confié lui-même avec une bonhommie souriante : “je suis un chef d’Etat sans Etat”. Il est le premier des lobbyistes du monde. » Un lobbyiste au pouvoir considérable : « Sa facilité à pénétrer les instances européennes est due au fait que ce sont les intérêts privés mondialisés qui gouvernent l’Europe, explique Philippe de Villiers. L’Open society Foundations est donc plus puissante qu’un pays comme la France. George Soros est beaucoup plus puissant qu’Emmanuel Macron. D’ailleurs, le surnom qui lui est donné à Bruxelles est éloquent : “le puppet master”, en français, “le maître des marionnettes”. »
Comment résumer l’idéologie diffusée par l’OSF ? « L’idée de George Soros, poursuit l’ancien ministre, c’est de faciliter la révolution cosmopolitique silencieuse. Il veut faire advenir la “me society”, la “société moi”. L’individu total qui se croit plus libre que jamais en se soumettant à la propagande marchande, un pauvre petit homme connecté et atomisé dans la foule solitaire. Pour Soros, il faut tout déconstruire. Il veut un monde débarrassé des communautés d’histoire et de destin, au profit d’un espace informe de droits purs peuplé d’individus abstraits. Son génie est d’avoir su mettre en place une galaxie d’influence qui réussit à peser sur le monde des idées et ainsi à dicter l’ordre du jour politique en Europe. Le programme subliminal qui est derrière tout cela est le suivant : faire sauter les frontières de la civilisation occidentale ; la frontière physique et la frontière anthropologique. Pour fabriquer un homme nomade remplaçable, déraciné, désaffilié. Soros, c’est la fabrique de l’homme de sable. »
Devisant toujours dans la brasserie parisienne où il a ses quartiers, cet après-midi de mars 2019, Philippe de Villiers s’étendait sur la crainte qui habite ceux qui s’en prennent à George Soros. Une raison supplémentaire de rendre hommage à l’auteur du rapport sur lequel s’appuie l’enquête de notre journal, le président du European Centre for Law and Justice (ECLJ), une ONG opérant à Strasbourg, qui s’est décidé à rendre publiques les conclusions de ses recherches : « Bravo à Valeurs actuelles et à Grégor Puppinck, un des rares hommes courageux et intelligents de notre époque. »
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De l’Open Society foundations à Strasbourg, l’étonnant parcours de certains juges de la Cour européenne des droits de l’homme
par: Bastien Lejeune
Un rapport accablant démontre la mainmise du réseau d’ONG de George Soros, qui impose à l’Europe son idéologie de la “société ouverte”. Valeurs actuelles révèle l’ampleur de l’influence du milliardaire hongrois, qui n’hésite pas à utiliser sa fortune pour avancer ses pions au sein de la Cour européenne des droits de l’homme.
Cet article fait suite à la première partie de notre enquête, publiée mercredi et à retrouver ici.
Quand les “juges Soros” investissent la Cour des droits de l’homme
Soros, combien de divisions ? Entre 2009 et 2019, sept ONG – toutes liées à l’Open Society – ont “envoyé” certains de leurs collaborateurs à la Cour pour qu’ils y deviennent juge permanent. Parmi les 100 juges ayant siégé au cours de cette période, 22 ont un lien direct avec l’une de ces ONG, « que ce soit comme dirigeant, bénéficiaire de leurs financements ou comme participant notable et régulier à leurs activités », précise le compte rendu du rapport. Pour des raisons méthodologiques, Puppinck ne prend en compte dans son analyse que les juges dont le lien avec l’une de ces sept ONG est direct, mais si l’on prend en compte des liens plus indirects (l’OSF finance des centaines d’organisations et d’institutions), le nombre monte bien au-delà…
L’OSF et ses 32 milliards de dollars, sur le toit du monde des ONG
L’exercice de l’énumération, aussi fastidieux soit-il, est malheureusement indispensable pour mettre en lumière le poids de l’OSF à la CEDH. Sur la première marche du podium des ONG ayant “placé” un juge à la Cour, l’inévitable Open Society Foundations. Pas moins de douze juges ont siégé après avoir tenu des postes clés dans cette organisation ou l’une de ses diverses branches, en particulier l’Open Society Justice Initiative. Le réseau des comités et fondations Helsinki est également très présent avec sept juges, suivi par la Commission internationale des juristes (CIJ), cinq juges, la célèbre Amnesty International, trois juges, et les ONG Human Rights Watch (HRW), Centre sur les droits individuels en Europe (AIRE Centre), et le Centre international pour la protection judiciaire des droits de l’homme (Interights), un juge chacune. L’indépendance de ces ONG vis-à-vis de l’OSF du “philanthrope” américain n’est le plus souvent que factice, tant l’OPA menée par ce dernier depuis plus de trente ans sur le monde des organisations non gouvernementales fut efficace : toutes…(…).
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Marine Le Pen: “Emmanuel Macron ne peut plus garder le silence”
La présidente du Rassemblement national réagit avec force mais aussi solennité au dossier que nous publions cette semaine sur la Cour européenne des droits de l’homme et le rôle du « philanthrope » américain d’origine hongroise George Soros. L’ancienne et future candidate à l’élection présidentielle réclame que la Cour de cassation et le Conseil d’Etat ne tienne plus compte des avis de la CEDH.
Valeurs actuelles. Avez-vous été surprise par les conclusions de l’enquête que nous publions cette semaine, pointant les dérives de la Cour européenne des droits de l’homme, sous l’influence notamment de la fondation de George Soros ?
Marine Le Pen. Tous ceux qui ont des yeux, des oreilles et accessoirement un cerveau, connaissent les dérives de la CEDH, mais objectivement, les révélations qui sont faites dans le cadre du rapport que vous publiez sont incroyables. La situation est bien plus grave que ce que l’on pouvait imaginer. Il n’avait échappé à personne que la CEDH semblait être sur une pente qui consistait à imposer au fur et mesure de ses décisions, l’ouverture totale des frontières, la perte de pouvoir pour les nations, le progressisme sous toutes ses formes les plus contestables. Ou qu’elle avait opéré des changements de jurisprudence étonnants, notamment en accordant la possibilité, en cas d’accord des époux, de pouvoir appliquer les lois de la charia en Grèce. Cette même CEDH qui avait pris il y a quelques années une décision beaucoup…
[Scandale Soros] Pour Nicolas Bay, “la CEDH est l’incarnation du gouvernement supranational des juges contre la volonté des peuples”
Dans son dernier numéro, Valeurs actuelles révèle l’ampleur de l’influence de Georges Soros, le milliardaire Hongrois à la tête du réseau d’ONG Open Society Foundations, sur la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Nicolas Bay, élu RN au Parlement européen, juge ces révélations « proprement terrifiantes ».
Valeurs actuelles. Qu’avez-vous pensé de l’enquête publiée par Valeurs actuelles cette semaine, qui dévoile les relations entretenues par les juges de la Cour européenne des droits de l’homme avec les ONG de l’Open Society Foundations ?
Nicolas Bay. Cette enquête est plus qu’édifiante : elle est proprement terrifiante. La stratégie de long terme développée par George Soros à travers son Open Society lui a assuré une influence que peuvent envier de nombreux chefs d’États, tout en se faisant passer pour un « philanthrope ».
C’est un peu vite oublier qu’il a fait sa fortune en spéculant et en ruinant la vie de nombreuses personnes, qu’il est cité dans les Paradise Papers ou encore qu’il a été condamné pour délit d’initié.
Quel est cet homme qui est en position d’imposer ainsi son idéologie globaliste aux peuples européens via un organe initialement conçu pour les protéger ? À quel point nos dirigeants sont-ils coupables de passivité, voire de complicité ?
Plus généralement, cette enquête permet de s’interroger sur l’instrumentalisation du concept « d’état de droit ». Ce dernier tourne souvent au procès politique, dans le but de détruire les fondamentaux de nos nations en contestant par la voie judiciaire ce qui a pourtant été voulu et décidé par les urnes. Le projet revendiqué par George Soros est celui d’un libéralisme mondialisé chimiquement pur, la société globale régie par les juges, qui ne reconnaît que des individus déracinés et interchangeables ; le libre échange commercial et la libre circulation des personnes devenant les valeurs cardinales de la société.
Je le vois chaque jour au Parlement européen, étant rapporteur au nom de notre groupe parlementaire sur deux des dossiers les plus importants de ces dernières années : les attaques de Bruxelles contre la Pologne et la Hongrie. Officieusement ciblés car ils refusent d’accepter la répartition automatique des migrants, ces deux pays sont officiellement accusés d’atteintes à l’état de droit. La CEDH fait de son mieux pour soutenir ces assauts, comme l’illustre votre dossier.
Connaissant la situation de conflit d’intérêts dans laquelle se trouvent de nombreux juges de la CEDH, la France devrait-elle prendre des mesures pour se protéger de l’influence de l’OSF ? Lesquelles ?
Plusieurs mesures peuvent être prises. Par exemple, la Hongrie de Viktor Orbán a décidé d’obliger les ONG à déclarer leurs financements reçus de l’étranger afin d’exposer toute forme d’ingérence provenant de pays tiers. De plus, les fonds perçus sont taxés afin de soutenir des programmes pour contrer la propagande de ces ONG.
Ces dispositions ont naturellement déclenché l’ire de la Commission européenne ! Il faut dire que George Soros et Jean-Claude Juncker, grands amis, s’affichaient souvent ensemble…
Mais la décision la plus simple et la plus efficace serait, comme le propose le Rassemblement National, de quitter la CEDH.
Cet organe est l’incarnation du gouvernement supranational des juges contre la volonté des peuples. Il y a une tendance marquée des élites à croire que les juges, comme les journalistes d’ailleurs – sans vouloir vous offenser ! –, seraient des êtres de lumière impartiaux, incapables de commettre des erreurs et au service exclusif du bien commun.
Cette vision enfantine pousse à la domination du juridisme sur le politique.
Pourtant, le rôle du magistrat n’est pas de faire la loi mais de l’appliquer. La responsabilité de l’édicter revient au législateur qui détient sa légitimité du suffrage universel, du moins lorsque le mode de scrutin est démocratique.
Comme le disait le général de Gaulle, « en France, la cour suprême, c’est le peuple ». Il disait également : « Souvenez-vous de ceci : il y a d’abord la France, ensuite l’État, enfin, autant que les intérêts majeurs des deux sont sauvegardés, le droit. » Nos dirigeants feraient bien de s’en inspirer.
L’influence de George Soros est réelle, elle est même considérable et doit être combattue.
Ceux qui évoquent l’influence de l’Open Society Foundations au sein des institutions européennes sont systématiquement taxés de complotisme. Son influence est-elle selon vous exagérée ?
C’est une antienne habituelle, un moyen facile de dévier les critiques et de s’épargner toute argumentation. S’attaquer à George Soros serait aussi être antisémite : Viktor Orbán a eu à subir cette injure. Malheureusement pour les détracteurs d’Orbán, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou s’est personnellement rendu à Budapest en juillet 2017 pour assurer son homologue hongrois de son soutien.
Il ne faut évidemment pas voir des complots partout. Cependant, il ne faut pas non plus s’empêcher de dénoncer les stratégies d’ingérence et d’influence de certains acteurs. L’histoire, y compris récente, est aussi faite de complots et de manipulations : l’assassinat de Jules César, la Conspiration des Poudres en Angleterre, l’affaire des couveuses de Koweit city ou les prétendues armes de destruction massives irakiennes, etc.
Mais est-ce que George Soros « complote » pour promouvoir son idéologie globaliste ? Pas du tout, il le fait ouvertement !
Le rapport de Grégor Puppinck comme l’enquête de Valeurs actuellesmontrent bien que la plupart des éléments concernant l’infiltration de la CEDH sont publics et que cette stratégie est efficace.
Il est par ailleurs habituel d’avoir au Parlement européen des conférences organisées par divers groupes politiques allant de l’extrême gauche aux macronistes avec le soutien affiché ou la participation de l’Open Society.
L’influence de George Soros est réelle, elle est même considérable et doit être combattue.
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Le scandale Soros, partie 4 : Opacité des protocoles, “oublis” et collusions… Comment les ONG couvrent leurs traces
En ne mentionnant pas leur collaboration avec des ONG, les avocats de ces dernières ou les juristes de la CEDH eux-mêmes, oblitèrent toute trace de l’implication de l’ONG dans la procédure de jugement.
Si le nombre d’affaires analysées par Grégor Puppinck sur la décennie passée est considérable, celles-ci pourraient cependant ne constituer que la partie émergée de l’iceberg. Pour mener à bien sa recherche, le juriste s’est appuyé sur la base de données officielle de la Cour, Hudoc, qui permet de consulter le texte du résumé des affaires et celui des jugements rendus. Mais cet outil ne permet qu’un coup d’œil parcellaire sur l’ampleur de l’influence des ONG en question. D’abord parce que seule une minorité des affaires jugées sont publiées sur Hudoc, mais aussi en raison d’un manque de rigueur et de transparence dans les procédures de l’institution strasbourgeoise.
Des situations surréalistes
Prenons l’exemple de la Fondation Helsinki en Pologne. Selon les données officielles de la CEDH, elle serait intervenue neuf fois comme représentant des requérants entre 2009 et 2019. Mais un examen attentif des rapports d’activité de l’ONG nous apprend qu’elle revendique l’introduction de 16 requêtes et la défense de 32 dossiers, tout cela pour la seule année 2017 ! En “omettant” de préciser qu’ils travaillent pour une ONG, les avocats de ces dernières, ou les juristes de la Cour eux-mêmes, effacent toute trace de l’implication de l’ONG dans la procédure et le jugement final. Ainsi, le public et la majorité des juges ne savent pas que telle ONG est derrière telle affaire. Cela donne parfois lieu à des situations surréalistes.
Quelle peut être l’impartialité de la cour quand l’avocat des parties devient juge avant que le jugement ne soit rendu ?
En 2018, le groupe féministe des Pussy Riot est défendu…(…)
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