Maxime Tandonnet - Mon blog personnel
La journée d’hier était consacrée à la commémoration du décès du Général de Gaulle, comme chaque 9 novembre, avec une solennité particulière puisque la France célébrait le cinquantième anniversaire. Etrange tradition: pourquoi célébrer ainsi, en grand spectacle médiatique, l’anniversaire d’une mort? On aurait pu fêter celui de sa naissance, quelque 13 jours plus tard, le 22 novembre, mettre davantage l’accent sur le plus grand moment de sa vie, l’appel du 18 juin, ou son entrée à Paris le 24 août 1944, ou encore la fondation de la Ve République, son œuvre maîtresse, adoptée par référendum le 19 septembre 1958. Mais non, il faut que tout converge sur la date de sa mort, la fin, la disparition. On célèbre d’habitude les moments heureux; alors pourquoi l’anniversaire d’un décès? Comme si au deuil se mêlait toujours un lâche soulagement; comme si la France d’en haut, médiatico-politique, confite dans l’hypocrisie, la France post…
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