L’affaire Samuel Paty, loin d’avoir tracé une limite de l’inacceptable, semble au contraire avoir ouvert aux militants islamistes la porte à un nouveau mode d’action : l’intimidation ciblée et assumée des enseignants, dont on voit les cas se multiplier depuis quelques semaines. La tiédeur et l’hypocrisie d’un gouvernement qui n’ose nommer le mal mais noie systématiquement le poisson vont de fait aboutir à un nouveau recul de cette « République » qu’on prétend vouloir défendre par des mots alors qu’il faut des actes. Artofus
Par Auteur valeursactuelles.com / Samedi 13 février 2021
Un père de famille est poursuivi pour des « actes d’intimidation et de harcèlement » envers l’instituteur de sa fille.
Il aurait refusé que sa fille soit assise à côté d’un garçon en classe. Comme le rapporte Le Républicain Lorrain, un père de famille thionvillois est poursuivi pour des « actes d’intimidation et de harcèlement » envers l’instituteur de sa fille. Ce dernier, de confession musulmane, aurait tenu « des propos véhéments » au sujet de la place de sa fille en classe à côté d’un garçon, et l’activité piscine. En octobre dernier, ce père de famille avait déjà critiqué le programme en classe, notamment lors des séances de sport, le qualifiant d’« incompatibles avec sa religion ».
« A l’affût du moindre écart… »
Selon les précisions du Républicain Lorrain, l’homme aurait condamné le manque de mise en lumière de savants musulmans dans les cours et la présence d’un peu trop de cathédrales dans le cahier de son enfant. Le professeur de la petite fille, interpellé à de nombreuses reprises par le père, « à l’affût du moindre écart », a décidé de déposer plainte. Le parquet réclame à l’encontre du père dix mois de prison avec sursis probatoire durant deux ans, l’interdiction de tout contact avec l’enseignant, l’interdiction de paraître à l’école élémentaire, et l’obligation d’un suivi médical et psychologique. Le tribunal judiciaire de Thionville rendra sa décision le 9 mars prochain.
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