Après la tribune de Michel Onfray, l’islamo-gauchisme sort les griffes

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ARTICLE. La tribune de Michel Onfray dans le JDD a fait sortir les adeptes de l’islamo-gauchisme de leurs gonds. Et plus particulièrement certains cadres de La France insoumise. En réponse au fondateur de notre revue, ils affirment lutter contre la diffusion de l’antisémitisme en France. Sauf que leur dénonciation de l’expulsion du prédicateur Hassan Iquioussen a définitivement fait tomber les masques.

Après la tribune de Michel Onfray, l’islamo-gauchisme sort les griffes

N’y a-t-il pas que la vérité qui blesse? Dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche (JDD) le 30 juillet, Michel Onfray a alerté sur «le troisième temps de l’antisémitisme». Après une première formule ancestrale, anti-judaïque chrétienne, puis une deuxième, raciste, qui fit florès avec les grands totalitarismes, «voici venu le temps de la formule antisioniste qui permet à la gauche des barbelés d’inviter à la haine du peuple d’Israël depuis 1948 en invoquant colonialisme, crimes contre l’humanité et régime d’apartheid». Les cadres de La France insoumise (LFI), gênés aux entournures, ont préféré tirer à boulets rouges sur celui qui pointe du doigt les nouvelles formes de l’antisémitisme en France.

Peu de jours avant cette tribune, « une proposition de résolution condamnant l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien » avait été présentée par une quarantaine de députés de gauche. Fabien Roussel, patron du PCF, avait notamment signé ce texte.

Une gauche qui pare son antisémitisme d’un antisionisme

Pour Michel Onfray, la formule antisioniste « procède d’un islamo-gauchisme dont ses partisans nient qu’il existe ». Lors de la commémoration des 80 ans de la rafle du Vel d’Hiv des 16 et 17 juillet 1942, Emmanuel Macron n’avait pas non plus osé définir le visage du nouvel antisémitisme en France. « Le mot d’ordre était : la synagogue brûle, mais nous regardons ailleurs », a déploré le fondateur de notre revue.

Sur CNews ce mardi 2 août, Manuel Bompard, député LFI des Bouches-du-Rhône et ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon lors des élections présidentielles de 2017 et 2022, a fortement contesté les accusations de Michel Onfray : « Il peut y avoir bien évidemment une contestation de la politique de l’État d’Israël, c’est autorisé, c’est nécessaire et je pense que c’est légitime. Mais bien évidemment nous luttons contre la propagation et la diffusion des idées antisémites qui sont insupportables.» Le jeune député LFI Louis Boyard a également nié favoriser la propagation de l’antisémitisme: «Quand nous, on pose ces questions-là, on les pose parce qu’elle ntéresse à la question des droits de l’homme, pas parce qu’on aurait un quelconque problème avec une religion», a-t-il déclaré au micro d’Europe 1.

L’islamo-gauchisme n’est pas un concept vide de sens

Or Manuel Bompard a la mémoire courte. Ce protégé de Jean-Luc Mélenchon a-t-il déjà oublié les propos de son chef en 2014? « La République, c’est le contraire des communautés agressives qui font la leçon au reste du pays», avait tonné Jean-Luc Mélenchon à l’université d’été du Parti de gauche à Grenoble, prenant pour cible les Français de confession juive.

Plus récemment, la Nupes a placé à la tête de la Commission des finances de l’Assemblée nationale un agent du communautarisme, le député Coquerel. Sans parler de la manifestation organisée par le CCIF le 10 novembre 2019 à Paris pour dénoncer une prétendue islamophobie rampante sur le territoire français, à laquelle certains politiques de gauche avaient trouvé bon de participer. Depuis plusieurs années, LFI alimente la haine en faisant croire aux Français musulmans qu’ils sont les juifs des années 1930.

L’ironie de l’histoire, c’est que le week-end dernier, Gérald Darmanin a ordonné l’expulsion de l’imam Hassan Iquioussen. Selon l’AFP, ce prédicateur n’hésitait pas à diffuser des « thèses antisémites », fulminer contre « les valeurs républicaines » et dénoncer « l’égalité entre les hommes et les femmes ». Or, en vertu de la loi luttant contre le séparatisme votée en août 2021, l’expulsion de cet étranger a été rendue possible.

Pour la gauche communautariste, l’expulsion de ce prédicateur étranger est avant tout le signe de l’acharnement contre une partie de la population. « Ces procédures douteuses doivent interpeler tous les démocrates soucieux de préserver notre État de droit. Cela concerne aujourd’hui les musulmans, cela concernera demain le champ associatif, et après- demain le monde politique », s’est offusqué David Guiraud, député LFI du Nord. Quant à Taha Bouhafs, le journaliste militant n’y a pas été par quatre chemins. « L’expulsion d’Hassan Iquioussen s’inscrit dans un contexte plus large de répression, d’humiliation et de mise à l’index de la communauté musulmane », a-t-il tweeté. S’il fallait encore une preuve de l’existence de l’islamo-gauchisme…

Auteur

La Rédaction

Publié le 2 août 2022

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