En début de semaine, le chancelier autrichien Karl Nehammer s’était rendu à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie. Là-bas, afin d’empêcher les arrivées de migrants, une clôture a été érigée par Sofia.
Publié le 27 janvier 2023
Un bateau de migrants. Photo d’illustration © SOPA Images/SIPA
Partager cet article sur 
« Il n’y a pas d’argent dans le budget de l’UE pour cela. Si nous devions dépenser de l’argent pour des murs ou des clôtures, il n’y aurait pas d’argent pour d’autres choses. » Ces propos, sans ambiguïté, ont été tenus jeudi 26 janvier par Ylva Johansson, commissaire européenne aux Affaires intérieures, lors de son arrivée à une réunion des ministres de l’Intérieur à Stockholm (Suède), comme l’a rapporté, le même jour, le journal suisse Le Matin. De cette façon, la Commission européenne a fait part de son opposition au financement de murs ou de clôtures – comme moyen de lutte contre l’immigration irrégulière – par l’Union européenne. Cette demande, soulignent nos confrères, avait été émise par plusieurs pays membres, parmi lesquels l’Autriche, dernièrement.
A LIRE
Immigration : forte hausse des demandes d’asile et des régularisations de migrants en 2022
Le prochain sommet européen approche
Lundi 23 janvier, le chancelier autrichien Karl Nehammer s’était rendu à la frontière entre la Bulgarie et la Turquie. Là-bas, afin d’empêcher les arrivées de migrants, une clôture a été érigée par Sofia. Dans ce contexte, il avait dit « soutenir » la demande de Roumen Radev, président bulgare, à la Commission. Celle-ci porte sur la volonté d’obtenir « deux milliards d’euros pour étendre cette clôture, afin de fournir une réelle protection pour l’Union européenne », comme l’a rappelé Karl Nehammer, cité par Le Matin. Le chancelier compte évoquer cette question en marge du prochain sommet européen, qui se tiendra début février.
MEMORABILIA 