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par le général. Dominique Delawarde
Washington perd, Poutine gagne !
Pourquoi ? Parce que l’Ordre mondial change en sa faveur.
1. Le général d’Armée (2S) Pierre de Villiers, ancien chef d’état-major des armées, a clairement fait savoir, en novembre dernier, que cette guerre n’était pas la notre, que nous n’avions pas les moyens de la faire et que les intérêts états-uniens n’étaient pas ceux de la France. Chacun notera que ce général n’a jamais été réinvité sur les plateaux de télévision depuis 4 mois. On y préfère les bienheureux Goya, Yakovlev et consorts dont les propos épousent la doxa macronienne.
2. Le général d’Armée (2S) Elrik Irastorza, ancien chef d’état-major de l’Armée de Terre, dont je retiens la conclusion parfaitement cohérente avec l’article du journal britannique The Spectator.
Le monde né de l’effondrement du pacte de Varsovie, il y a 30 ans, est en train de disparaître sous nos yeux. 2023 pourrait bien nous offrir l’esquisse de ce que sera celui de demain…
3. Le général d’Armée (2S) Jean René Bachelet, ancien inspecteur général des armées a posté en mai 2022 un article sous le titre : « La guerre en Ukraine et le crépuscule de l’Occident ». En voici la conclusion :
« Je pensais pour ce qui me concerne que l’Europe, après avoir pris sa part au cours des siècles passés à une semblable hypocrisie, avait désormais pour vocation et destin de remettre l’Occident sur le droit chemin, seule voie susceptible d’assurer, dans le nouveau monde qui émerge, la pérennité de notre civilisation, mieux encore, d’en favoriser la renaissance et, pour cela de se dégager de l’emprise de son avatar d’outre-Atlantique.
Au lieu de cela, nous voilà revenus au banc des rameurs de la galère américaine, pour un naufrage de concert programmé…
Douloureuse perspective au soir de nos vies… »
4. Le général d’Armée (2S) Jean-Marie Faugère, ancien major général des Armées, dit lui aussi que les intérêts US ne sont pas les nôtres et que nous n’avons pas les moyens de mener la guerre, même à 27 contre 1. Il pose les bonnes questions.
En conclusion, les bateaux « UE » et « France » coulent, mais l’orchestre macronien continue de jouer et le chœur des médias français continuent de chanter.
Jusqu’à quand ?
À chacun de se forger son opinion, bien sûr.