Maxime Tandonnet - Mon blog personnel

Dans la tourmente de la réforme des retraites, la classe dirigeante poursuit son œuvre subreptice de destruction. Le dernier mauvais coup en date concerne l’école privée. Depuis 1984 et le choix mitterrandien de la laisser en paix, les pouvoirs publics ont respecté sa tranquillité. Le ministre de l’EN M. Pap Ndiaye vient de rompre avec ce consensus par le biais d’un prétendu devoir de mixité: L’État finance les trois quarts du budget de ces établissements. Nous attendons donc de leur part un engagement pour aller vers davantage de mixité sociale et scolaire, particulièrement dans les grandes villes, où l’évitement scolaire est maximal. On le sait, dans le désastre français de l’éducation nationale, la montée de la violence, de l’indiscipline et l’effondrement du niveau scolaire, le secteur privé (20% des enfants scolarisés), représente un secours pour les familles qui se pressent pour y inscrire leurs enfants – et pas seulement…
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