La Commission européenne veut “décoloniser” nos rues. A LIRE !!!

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IDÉOLOGIE. Deux nouveaux projets sont déjà validés par la Commission européenne, pour un coût de plus de 300 000 euros, afin de « décoloniser l’espace urbain » des Européens.

Pierre Chamatin18/06/2024 LE JDD

Rues débaptisées à Padoue en Italie.
Rues débaptisées à Padoue en Italie. © Fabio D’Alessandro

Entre 2024 et 2026, plusieurs pays européens – dont la France – accueilleront l’entreprise de « décolonisation de nos rues » supervisée par la Commission européenne via deux projets récemment validés.

Le premier, « Explorer les paysages urbains de l’UE pour déconstruire les récits coloniaux » (EUrban DECO), veut démontrer comment « l’idéologie coloniale » serait « encore » influente dans l’environnement urbain.

Son objectif : dresser des cartes urbaines « révisées » de sept villes européennes qui mettront en exergue les « références clés liées à l’héritage colonial » pour les renommer « du point de vue des peuples colonisés ».

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Les porteurs de ce projet prévoient d’associer activement les « communautés d’immigrés » et les « associations de migrants » pour attirer l’attention des politiques et « exiger » une action collective sur le sujet. Les villes choisies ne sont pas encore connues, mais une ville française pourrait en faire partie…

Paris, par exemple, puisque l’une des associations subventionnées et parties prenantes du projet, Solution : solidarité & inclusion, a son siège dans le 11e arrondissement de la capitale.

Le second projet, « Marches de décolonisation urbaine dans l’UE » (UDEW), est similaire. Les associations qui le portent partent du postulat que même si « la plupart » des pays de l’UE ont « reconnu leur passé colonialiste », un grand nombre de lieux ont encore des noms dédiés à leur passé colonial.

Il serait donc nécessaire de les cartographier (une nouvelle fois) et de sensibiliser le public, en particulier les jeunes issus de l’immigration, pour qu’ils « prennent conscience » du passé colonial de l’Union européenne.

Ce projet est une extension d’une initiative italienne, « Decolonize your Eyes », développée à Padoue entre 2020 et 2023. À l’origine, le club sportif antiraciste et inclusif Quadrato Meticcio, « Le carré métissé », en français, d’un quartier populaire de la ville.

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Un club inclusif, mais pas trop : en 2019, il avait déclenché l’ire de Giorgia Meloni, après l’exclusion d’une joueuse au seul motif qu’elle était membre du parti Fratelli d’Italia. Meloni avait d’ailleurs appelé au retrait des avantages fiscaux du club sportif, en raison de cette « discrimination ».

Ce club fait naturellement partie des partenaires du projet européen, tout comme l’université de Padoue, chargée de lui donner une légitimité scientifique. Dans sa version italienne, le projet défendait des « marches exploratoires » dans le quartier multiculturel de Palestro, à Padoue.

Le but ? Installer un panneau multilingue (italien, anglais, arabe) à chaque fois qu’une rue porte un nom lié à l’histoire coloniale afin d’en expliquer l’origine et d’en attribuer un nouveau qui ne soit pas « construit par un regard eurocentrique et hégémonique qui emprisonne et déshumanise »…

Un budget de 1,55 milliard d’euros sur sept ans

C’est dans le cadre du programme « Citoyens, égalité, droits et valeurs » (CERV), doté d’un budget de 1,55 milliard sur sept ans (2021-2027), que la Commission a fixé parmi ses priorités le financement de projets qui feraient « mieux connaître les expériences marquantes de l’histoire européenne moderne » telles que « la migration, la décolonisation, l’esclavage et l’impérialisme [qui] sont ancrés dans l’histoire européenne et ont tous des conséquences pour la société d’aujourd’hui ».

Lesquelles exactement ? Selon la Commission, « les conséquences d’un régime impérialiste […] se font encore sentir aujourd’hui et sont étroitement liées au racisme structurel et à la discrimination ». Et c’est pourquoi l’institution cherchait des initiatives capables d’« explorer l’héritage du colonialisme […] ainsi que son impact sur les sociétés multiculturelles européennes contemporaines ».

Encore une usine à gaz payée par nos impôts pour inciter les « jeunes » issus de l’immigration à la contestation, comme s’ils s’en étaient privé jusqu’ici ???
Les malfaisants de Bruxelles jouent avec le feu, littéralement.
ARTOFUS

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