Après bien des années d’errance, mon « dernier carré » est un coin de France où on peut encore aller le nez au vent et, en évitant soigneusement tout ce qui ressemble à une grande ville, je picore de ci de là quelques images tranquilles, sans ambition particulière, témoins d’un temps qui me fuit beaucoup trop vite à mon gré.
« Moun Pais », on y porte le béret, de grandes montagnes frontalières veillent sur nos destinées et les gaves baignent nos prairies.
On y chante « Se canto que canto » qu’on attribue à Gaston Phébus, on peut en quelques tours de roue s’y perdre en haute montagne…ou sur les plages de l’Atlantique.
Il y pousse des palmiers, et de ma fenêtre, je vois le pic du Midi.








