Une quarantaine d’armées et de polices étrangères ont été sollicitées pour renforcer la sécurité des Jeux olympiques. Jusqu’à présent bien gardée, la liste des militaires étrangers présents à Paris est connue du JDD.
Nicolas Cuoco 20/06/2024 LE JDD
Si on savait que 46 pays avaient été sollicités au mois de janvier afin de renforcer les 18 000 militaires, 45 000 policiers et gendarmes, l’identité des nations restait plus ou moins une inconnue. En effet, sur le plan militaire, officiellement, seules la Pologne et la Belgique ont affiché leur présence sur le territoire national du 26 juillet au 11 août. Selon les informations du JDD, les deux pays seront aussi accompagnés par l’Angleterre, l’Allemagne, le Danemark, l’Espagne, les États-Unis, la Lituanie et les Pays-Bas.
Si le nombre exact de soldats n’est pas connu, on sait que près de 2 000 policiers et militaires étrangers vont être présents sur le territoire national durant les JO.
Hébergés sur les sites de Vincennes et Saint-Germain-en-Laye
Ce que l’on sait, c’est que ces militaires occuperont des tâches singulières dans des domaines très précis comme la détection de produits explosifs avec le concours de chiens renifleurs. En effet, les sites olympiques et les infrastructures liées aux athlètes, au nombre d’une vingtaine, sont trop nombreux pour les équipes cynophiles anti-explosives françaises qui pourront ainsi compter sur des chiens allemands, anglais, américains, danois, polonais, lituaniens et néerlandais.
Autre demande de la France aux pays partenaires : un soutien pour faire face aux menaces liées aux drones. Les moyens tricolores n’ont pas donné totalement satisfaction aux autorités et les risques liés à ce matériel existent. Pour cela, Paris et l’armée de l’Air et de l’Espace pourront compter sur des équipes militaires de défense sol-air anglaises, allemandes et espagnoles.
Selon nos informations, l’ensemble de ces troupes étrangères devrait être hébergé sur les sites de Vincennes et de Saint-Germain-en-Laye. Hypothèse un temps évoquée par le JDD, ces armées ne devraient pas être présentes dans le centre opérationnel interarmées (COIA), dont le rôle sera de coordonner l’ensemble des moyens militaires, depuis l’École militaire (7e arrondissement de Paris), durant l’ensemble de la compétition.
MEMORABILIA 