Immigration : des départements d’Ile-de-France ne peuvent plus faire face aux mineurs étrangers

Scroll down to content

L’Oise, le Val-de-Marne ou encore les Yvelines alertent sur l’augmentation du nombre de mineurs étrangers à prendre en charge. Ces départements assurent ne plus avoir les moyens humains et financiers de les accueillir. 

Par  valeursactuelles.com

Publié le 26 juin 2024

Un migrant à Paris en avril 2024. Photo © Nicolas Garriga/AP/SIPA

Partager cet article sur FacebookTwitterLinkedIn

Partage

Les départements sonnent l’alerte face à l’afflux des mineurs étrangers. L’Oise et d’autres terroirs d’Ile-de-France « ne peuvent plus faire face » à la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA), rapporte Le Parisien. Ces personnes sont sous la responsabilité des services départementaux après avoir été reçues par l’Aide sociale à l’enfance (ASE). Mais avec 19 370 mineurs non accompagnés l’année dernière il devient difficile de supporter ce poids pour les départements. 

« Nos recettes s’effondrent et nous avons atteint, voire dépassé nos limites »

« L’État définit une politique migratoire que doivent porter les départements sans avoir leur mot à dire, ni compensation. Nos recettes s’effondrent et nous avons atteint, voire dépassé nos limites humaines, budgétaires et bâtimentaires », dénonce Olivier Capitanio (LR), président du conseil départemental du Val-de-Marne. En l’espace de deux ans, le nombre de mineurs accueillis dans ce département a augmenté, passant de 800 à plus de 1000 en 2023. Il s’agit principalement d’hommes venus d’Afrique subsaharienne et du Maghreb. Les chiffres sont encore plus impressionnants dans les Yvelines où ils ont doublé en deux ans. 

Hors de l’Ile-de-France, dans l’Oise dix mineurs étrangers arrivent toutes les semaines. Cette affluence oblige le département à loger ces individus dans des hôtels, pourtant interdits par la loi Taquet de 2022. 

« C’est ce côté-là qui est difficile et qu’on essaie de faire comprendre à l’État. Chacun doit assumer ses responsabilités. Ils nous disent : les MNA c’est vous, d’accord, mais qu’ils aident financièrement, parce qu’à un moment, nous, on ne peut plus », explique Nadège Lefebvre, présidente (LR) du conseil départemental de l’Oise.

Lire les commentaires (6)

  • CES ARTICLES POURRAIENT AUSSI VOUS INTÉRESSER
Le Président du Conseil Européen, Charles Michel. Omar Havana/AP/SIPA

Alexandre Del Valle : « L’UE approuve le 14e paquet de sanctions contre la Russie, avec des mesures jamais prises auparavant dans le secteur du gaz GNL »

Emmanuel Maxcron et Rachida Dati © Blondet Eliot - Pool/SIPA

Législatives : Rachida Dati affirme qu’Emmanuel Macron a « changé » depuis la dissolution

Pierre-Jean Chalençon. © Jacques BENAROCH/SIPA

[Info VA] Une journaliste dépose plainte pour injures racistes contre Pierre-Jean Chalençon

La majorité des étudiants souhaitent privilégier l’enseignement de l’histoire de France plutôt que celle du monde

google maps

« Sales Juifs », « On va détruire la Torah », « Sur le Coran » : six enfants juifs agressés à la sortie d’un cinéma à Levallois

« Les Français veulent des solutions et de la fermeté, pas un grand affrontement », estime l’ancien ministre Alain Madelin

Laisser un commentaire