Quand les bobos de « Quotidien » expliquent qu’évoquer des « racailles » est terriblement raciste
Ingrid Riocreux CAUSEUR
–
9 juin 2022
221 PARTAGES

Dans “Quotidien”, le spécialiste de la rhétorique Clément Viktorovitch, qui a son rond de serviette dans toutes les émissions progressistes du PAF, a donné son regard concernant les violences qui ont eu lieu aux abords du Stade de France…
Le 3 juin, dans l’émission Quotidien de Yann Barthès, Clément Viktorovitch, à qui j’ai naguère consacré un article, consacrait sa chronique au traitement des « événements » (dixit Barthès) survenus au Stade de France lors de la finale de la Ligue des Champions. « Les événements ? Le chaos ! » rectifie Clément Viktorovitch, suscitant les rires du plateau.
Et d’énumérer, comme s’il s’agissait d’incidents distincts, sans lien les uns avec les autres: le report du coup d’envoi, l’usage des gaz lacrymogènes par les forces de l’ordre et les scènes d’agressions à la sortie du stade, précisant aussitôt que c’est sur ce dernier aspect que se sont focalisés les commentaires de « l’extrême droite ».
Viktorovitch ne nie pas la gravité de ce qui s’est passé mais, selon lui, faire des agressions sus-mentionnées « l’événement principal » est « une opinion politique ; elle se défend comme elle se discute ». Ces actes de violence ne constitueraient donc pas objectivement le fait majeur de la soirée; les regarder comme tels résulterait d’un biais devant susciter notre méfiance.
À lire aussi : Clément Viktorovitch “c’est Ingrid Riocreux, mais de gauche”
Ainsi, on le découvrira plus tard dans sa chronique, pour Clément Viktorovitch, c’est l’usage des lacrymogènes qui représente le véritable scandale. En l’occurrence, le biais de ce spécialiste des discours est très clair et son choix d’effacer tout lien logique entre les faits doit être reçu, pour reprendre contre lui ses propres termes, comme « une opinion politique ; elle se défend comme elle se discute ». En effet, ainsi que le révèlent les nombreux témoignages relayés
Article réservé aux abonnés