JO Paris 2024 : l’inquiétude plane autour du nombre d’agents de sécurité d’entreprises privées

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Au sein de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024, certains redoutent de manquer d’agents de sécurité. Pour la cérémonie d’ouverture, les entreprises privées tardent à se porter volontaires. 

Clément Marna20/04/2024 LE JDD

Le siège des Jeux olympiques de Paris 2024.
Le siège de l’organisation des Jeux olympiques de Paris 2024. © Arnaud Andrieu/SIPA

À quelques semaines des Jeux olympiques de Paris 2024, les interrogations à propos de la sécurité de l’événement se multiplient. « La situation est même inquiétante à trois mois des Jeux », indique une source proche du dossier à RMC Sport. C’est notamment au niveau du nombre d’agents de sécurité formés que les angoisses sont le plus grandes.

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Seulement 5 des 29 lots ont trouvé preneur

D’après les informations de RMC, Paris 2024 a lancé, en novembre dernier, sa quatrième vague d’appel d’offres destinée aux entreprises privées susceptibles de fournir les personnes nécessaires pour gérer cette sécurité. Sur les 29 lots qui ne concernent que la cérémonie d’ouverture, pour laquelle 2 000 agents sont attendus, seulement cinq ont trouvé preneur. L’instance devra assurer la sécurité des 104 000 spectateurs placés sur les quais bas des bords de Seine, tandis que les quelque 222 000 personnes juchées sur les quais hauts seront prises en charge par les forces de l’ordre.

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Paris 2024 assure que 97 % des contrats concernant la sécurité sont justement « sécurisés ». Un proche de l’organisation interrogé par RMC Sport tempère toutefois cette donnée : « L’engagement d’une entreprise n’affirme en aucun cas la présence réelle des agents sur le terrain pour le matin de l’événement. […] On sait très bien qu’on n’aura pas le nombre d’agents pour les JO. » Un nouveau coup de froid après l’annonce d’Emmanuel Macron à propos de la préparation « des plans B et des plans C » en vue de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Du fait des risques d’attentat terroriste, le président de la République a indiqué que les festivités pourraient se tenir dans un périmètre « limité au Trocadéro », voire au Stade de France.

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